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Portraits d'infirmières à la poudre de marbre sur Montval
65 x 50

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Ce travail en blanc sur blanc est né d'un besoin de représenter l'éblouissement du soldat qui s'éveille et découvre à contre-jour le visage rassurant de l'infirmière. L'image, telle une photographie surexposée, rend la blancheur de la peau de ces jeunes femmes exténuées par le labeur, au visage entouré des voiles blancs hérités des religieuses qui soignaient les blessés au début.

 

Un mélange de poudre de marbre de différentes granulométries et d'huile de lin donne une pâte qui me permet de travailler au couteau afin de faire apparaître les traits par le volume du médium.

 

L'huile rend le papier translucide, et l'apparence diaphane est renforcée par l'observation en transparence, qui rend la lecture de l'image plus précise.

 

 

Portraits d'infirmières

 
 
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